BHL traite ceux ayant réclamé une enquête sur sa visite en Tunisie de crétins
2/11/2014
Après son retour en France à l’issue d’une brève visite d’à peine 24 heures en Tunisie, Bernard Henri Lévy a accordé une interview au journal « Le Point », dans la quelle il a indiqué que sa visite en Tunisie se limitait à rencontrer des personnalités dans le cadre des efforts pour une réconciliation en Libye. Ensuite, il a démenti avoir été expulsé de ce pays ou d’y avoir été maltraité. Il a tout ramené à une « poignée d’internautes et de politiciens, notamment de l’extrême gauche, de nationalistes arabes et d’antisémites » qui semblent, selon lui, avoir une certaine capacité de nuisance au sein de l’opinion publique tunisienne.
En des termes arrogants et insultants, BHL n’a pas hésité de traiter ceux ayant réclamé l’ouverture d’une enquête sur sa visite en Tunisie de « crétins » et de qualifier « l’opinion devenue folle et biberonnée au conspirationnisme le plus débile » avant d’affirmer qu’au sein de l’extrême gauche, il y a « un vrai problème de culture politique, juste de culture politique et de niveau ». Au final et sans donner des éléments concrets sur les personnalités rencontrées ou sur l’identité de la partie qui l’a invité et arrangé les modalités de son séjour, Bernard Henri Lévy s’est contenté de dire des généralités et de rappeler ses positions en faveur des révolutions arabes contres les dictateurs tels Kadhafi et Bachar El Assad.
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