Essid à Rome : Non aux approches sécuritaires et militaires pour résoudre les crises

11/12/2015

Dans une déclaration accordée aux médias à Rome, aujourd’hui vendredi 11 décembre 2015 à l’issue de son entretien avec le Premier ministre italien, Matteo Renzi, le chef du gouvernement tunisien a indiqué que « les solutions sécuritaires et militaires ne constituent pas la meilleure approche pour résoudre les crises » tout en considérant les solutions politiques comme « le meilleur moyen d’éviter les conflits et les tiraillements aussi bien entre les protagonistes politiques qu’entre les Etats ».

Habib Essid a ajouté que l’expérience tunisienne confirme que cette démarche est judicieuse, dans le sens oùla Tunisiea réussi, grâce au dialogue et au consensus, son expérience en matière de transition démocratique. Abondant dans le même sens, il a enchaîné que c’est justement le choix du dialogue et du consensus qui a habilité notre pays à remporter le Prix Nobel de la paix avec tout ce que comporte cette distinction comme symbolique et reconnaissance à l’échelle mondiale.

Sur un autre plan, le chef du gouvernement a indiqué qu’il a passé en revue, avec les responsables italiens, nombre de questions d’ordre politique et sécuritaire faisant remarquer à ce propos la convergence des points de vue entre les deux pays concernant les derniers développements, notamment en Libye, en Syrie, en Irak et au Yémen, sans oublier les défis lancés par les groupes terroristes, exigeant une concertation et une coordination accrues quant aux échanges des informations.

Le chef du gouvernement a affirmé, enfin, qu’il a évoqué, avec les mêmes responsables, d’autres questions d’ordre économique et l’éventualité du retour de la société italienne spécialisée en énergie ENI en Tunisie avec un nouveau projet d’investissements.

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